Pourquoi utiliser des tissus humain en recherche?
L’utilisation de tissus en recherche peut aider à mieux comprendre les causes des maladies, à les prévenir, à les traiter et à trouver comment les guérir. Malheureusement, en ce qui a trait aux maladies du cerveau, le modèle animal n’est pas toujours pertinent. Seul le tissu humain recèle le secret de certains désordres mentaux humains. L’utilisation de cerveaux humains en recherche peut aussi aider à mieux comprendre les effets que d’autres maladies, telles le diabète, le cancer et les maladies vasculaires, peuvent avoir sur le cerveau.
D’où proviennent les tissus humain utilisés en recherche?
Dans certains cas, des tissus provenant de biopsies ou d’interventions chirurgicales (et donc prélevés du vivant des donneurs) peuvent être utilisés en partie pour la recherche, pourvu que le donneur ait été dûment informé et qu’il ait donné son consentement. Par ailleurs, toute personne a la possibilité de consentir de son vivant à ce qu’un ou plusieurs de ses organes ou tissus soient prélevés après son décès pour être préservés puis utilisés à des fins de recherches. Si un donneur potentiel est inapte à consentir, son représentant légal (tuteur, curateur ou mandataire) ou, à défaut, son conjoint marié ou encore, son plus proche parent (s’il n’est pas marié) peut consentir à sa place. La disponibilité de tels tissus, qu’ils soient pathologiques ou non, est d’une importance capitale pour l’avancement des connaissances biomédicales.
Pour plus de détails: Consultez la brochure sur le don de cerveau – 543 Ko (en anglais seulement)